Les Mayas, une fascination sans fin
vendredi 26 juin 2015
— Après Mexico, São Paulo et Paris, l’exposition itinérante « Mayas. Revelation of an endless time » arrive à Liverpool en Angleterre. Du 19 juin 2015 au 18 octobre 2015, le World Museum (National Museums Liverpool) réunit plus de 380 pièces (céramiques, masques funéraires, sculptures en pierre, etc.) qui permettent de se familiariser avec l’ancienne civilisation de la Méso-Amérique.
— Signalons que la ville de San Diego, aux États-Unis, met également l’accent sur cette brillante culture à travers l’exposition « Maya. Hidden Worlds Revealed »* qui a ouvert ses portes le 12 juin 2015 au San Diego Natural History Museum (fermeture prévue le 3 janvier 2016).
*Il s’agit également d’une exposition itinérante qui s’est notamment tenue, en 2013, à St. Paul au Science Museum of Minnesota.
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MOTEUR DE RECHERCHE
Les musées de New York, Washington et de Dallas dévoilent les anciennes cultures d’Amérique
lundi 01 juin 2015
— Aux États-Unis, trois expositions d'envergure mettent l’accent sur les cultures préhispaniques.
La première est une exposition bilingue (anglais/espagnol). Inaugurée au mois d’avril 2015 au National Museum of the American Indian (NMAI) de New York, elle fermera ses portes en janvier 2017. Intitulée « Cerámica de los Ancestros : Central America’s Past Revealed », elle réunit plus de 150 pièces, principalement des céramiques, en provenance d’Amérique centrale et, plus précisément, du Belize, Guatemala, Honduras, Salvador, Nicaragua, Costa Rica et Panama. Pour l’art lapidaire, notons la présence des célèbres sphères géantes costariciennes.
Précisons que la visite des collections permanentes du NMAI de New York permet d’appréhender les us et coutumes, la religion et la société des cultures amérindiennes. Si les tribus indiennes des États-Unis et du Canada y sont très bien représentées, une attention particulière est également accordée aux Indiens de l’Amérique centrale et du Sud ainsi qu’aux habitants de l’aire caraïbe. On doit à George Gustav Heye (1874-1957) d’avoir collecté la plupart des objets constitutifs du fonds muséographique.
La deuxième exposition, qui sera inaugurée le 26 juin 2015 au NMAI de Washington, porte sur les Incas qui ont constitué, dans l’aire andine, le plus grand « empire » de toute l’Amérique qu’ils désignaient de Tahuantinsuyu (ce qui signifie en langue quechua « les quatre directions ou quartiers »). L’exposition « The Great Inka Road : Engineering an Empire » entend mettre en lumière le haut niveau technologique et d’ingénierie atteint par la dernière des grandes civilisations de l’ancien Pérou. Le réseau de routes andin, qui repose en partie sur une infrastructure pré-inca, traverse différents milieux naturels (hautes montagnes, basses terres au climat chaud, zones désertiques, littoral Pacifique, etc.). Long de plus de 23 000 kilomètres, il reliait des centres majeurs, en premier lieu Cuzco, à des foyers administratifs et cérémoniels plus ou moins importants. En 2014, le « Qhapaq Ñan », c’est-à-dire le réseau de routes andin, a été inscrit dans la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. De surcroît, l’exposition présentée au NMAI de Washington permet d’apprécier la variété de la production artistique et rituelle inca. Elle fermera ses portes en juin 2018.
La troisième exposition au Dallas Museum of Art (DMA) met aussi à l’honneur la civilisation inca. Intitulée « Inca : Conquests of the Andes » (en espagnol : Los Incas y las conquistas de los Andes), elle se tient du 15 mai au 15 novembre 2015. Plus de 120 objets, dont une grande partie sont exposés pour la première fois, portent un éclairage sur l’expansion des Incas et sur la richesse de leur art (textiles, poteries, quipus, objets en bois, métal et pierre, etc.).
En partenariat avec le service Google Art Project, mis en ligne par Google, le DMA a créé des images interactives, à partir de ses collections, permettant la visualisation d'objets en 3D. Allez plus loin...