Découverte d’une « cuillère » olmèque à Ka’Kabish au Belize


— Une équipe d’archéologues de l’université de Trent (Ontario, Canada) a découvert, au mois de juin 2012, une « cuillère » olmèque en jade dans une tombe, vieille de 2.700 ans, à Ka’Kabish au Belize. L’annonce vient de paraître sur le site de l'université.
Les « cuillères » sont des objets bien connus par les olmécologues. Ces artefacts en pierre, pourvus d’un manche, se caractérisent par une partie concave. Leurs contours dessinent la forme simplifiée d’un têtard. On dispose de nombreux exemplaires, notamment en provenance du Mexique, Costa Rica et Belize, dont un certain nombre a été découvert dans un contexte archéologique fiable.
Quelle était la fonction des « cuillères » olmèques ?
Pour certains auteurs, ces réceptacles étaient censés recueillir le sang lors des rites de saignée. Pour d’autres, ils étaient employés au cours des rituels chamaniques ; la partie en creux de l’objet étant destinée à contenir des substances psychédéliques (poudre à inhaler). En savoir plus...

Partager

© Trent University



Pour recevoir automatiquement les actualités du site PRECOLOMBIEN
Insérez votre adresse e-mail ci-dessous ou cliquez sur le lien RSS

 RSS PRECOLOMBIEN


MOTEUR DE RECHERCHE



Powered by FeedBurner


Découverte d’un vase-effigie zapotèque à la polychromie remarquable


— Le site d’Atzompa, situé à quelques kilomètres de Monte Alban dans l’État actuel d’Oaxaca (Mexique), a fourni des renseignements utiles sur l’architecture funéraire zapotèque. Au cours de l’année 2012, les archéologues de l’Instituto Nacional de Antropología e Historia (INAH-Conaculta) ont mis au jour un complexe de tombes particulièrement intéressant (daté de 650 à 850 après J.-C.). L’une d’entre elles renfermait une « urne »  en terre cuite. Ce vase-effigie, qui gisait à moitié enterré aux côtés de restes humains appartenant à deux individus (une adolescente et un homme d’âge mûr), vient d’être totalement exhumé. Il représente une figure masculine, assise en tailleur, richement parée. Sur sa poitrine, ce personnage de haut rang arbore un pectoral inscrit d’un glyphe qui interpelle les archéologues.
Attirons l’attention sur la qualité artistique de l’objet et sur la présence de traces de couleur rouge, ocre et turquoise-vert. Cette pièce conserve une polychromie presque intacte. En savoir plus...

Partager

© Héctor Montaño y Mauricio Marat / INAH



Pour recevoir automatiquement les actualités du site PRECOLOMBIEN
Insérez votre adresse e-mail ci-dessous ou cliquez sur le lien RSS

 RSS PRECOLOMBIEN


Powered by FeedBurner