Un nouveau tableau en mosaïque de plumes d’époque coloniale au musée des Jacobins d’Auch
mardi 25 juin 2013

Les éléments iconographiques constitutifs de la Sainte Trinité sont disposés de manière verticale. De haut en bas, on reconnaît : Dieu le Père, figuré sous les traits d’un vieillard à la barbe blanche, qui apparaît au milieu des nuages, la colombe qui symbolise le Saint-Esprit (conformément aux passages de l’Évangile relatifs au baptême de Jésus : Cf. Marc 1, 9-11) et, enfin, Jésus. Deux anges encadrent la colombe aux ailes déployées. Cet ensemble, allié à l'image de Dieu et du Fils, forment une croix, symbole annonciateur de la mort du Christ et du mystère de la Rédemption.
Si l’iconographie est de tradition chrétienne, la technique est, en revanche, d’origine préhispanique. En effet, les Aztèques-Mexicas, la dernière des grandes civilisations de la Méso-Amérique, étaient passés maître dans l’art de la plumasserie.
Daté du XVII° siècle, d’après les spécialistes, ce tableau d’art sacré vient enrichir les collections du musée des Jacobins d’Auch. Cet espace muséographique abrite, entre autres, un certain nombre d’objets précolombiens (principalement de l’aire méso-américaine et de l’aire andine), quelques pièces ethnographiques et des œuvres d’époque coloniale en provenance du continent américain.
Parmi les pièces appartenant à la collection d’art colonial se détache un tableau confectionné en mosaïque de plumes : la « Messe de Saint Grégoire ». Celui-ci dépeint un sujet dévotionnel qui invite à réfléchir sur la mort du Christ et sur la valeur de l’Eucharistie. Cette œuvre syncrétique de très belle facture a été réalisée, en 1539, à Mexico.
© Tous droits réservés Musée des Jacobins d'Auch / Rouillac


MOTEUR DE RECHERCHE
Découverte de monolithes olmèques à San Lorenzo
samedi 08 juin 2013

Il s’agit respectivement d’une ronde-bosse à l’effigie d’un jaguar, animal qui occupe une place prépondérante dans la pensée des anciens Mexicains, et d’un disque de pierre, mesurant 61 centimètres de diamètre, gravé du motif de l’empreinte de la patte d’un oiseau, l’un des nombreux glyphes du répertoire olmèque.
Les deux œuvres proviennent d’une structure résidentielle, une des plus importantes de San Lorenzo, qui est connue sous le nom de Palacio Rojo et dont la superficie totale a été évaluée à 2000 mètres carrés. À ce jour, les archéologues ont exploré environ 400 m2 de cette vaste aire cérémonielle… ce qui laisse présager bien d’autres surprises.
© Tous droits réservés Ann Cyphers
